J’ai été plutôt absent du blog ces derniers temps. Mais j’ai un billet d’excuse : je suis allé à deux reprises dans les Llanos au cours des dernières semaines. J’ai même eu l’occasion de faire une expédition dans des terres peu explorées, près du río Cinaruco. C’est là que vivent plusieurs communautés Pumé dites capuruchanos. Ces communautés vivent isolées à longueur d’année dans la savane, et n’ont que des contacts restreints avec le monde occidental. Il n’est en effet possible d’y accéder qu’en période sèche.
Inutile de vous dire que ce n’était pas l’endroit rêvé pour écrire un article de blog. J’ai plutôt fait des centaines de photos, que je suis à présent en train d’éditer et de classer. Je vous en offre quelques-unes en avant-première, histoire de vous faire patienter. Je recommande de les voir en plein écran.
Et ne désespérez pas : mon prochain article sera en effet consacré plus que probablement à ma rencontre toute particulière avec les capuruchanos.
Merci, très beau reportage photo.
Ils ont l’air grave, ces gens, même le bébé ! Vous en avez de la chance de partir à la découverte de ces pays et de ces peuples. Quelle aventure. A bientôt pour lire et voir la suite !
Absence tout à fait excusée vu les photos proposées.
Gilles, merci d’avoir accepté (et apprécié) mon billet d’excuse !
Les autochtones/indiens/indigènes/aborigènes n’ont pas le réflexe du (faux) sourire quand on les photographie, et c’est tant mieux ! Pour la plupart d’entre eux, c’était sans doute la première fois qu’on les photographiait. Après qu’un climat de confiance réciproque s’est instauré, ils se sont pris au jeu et ont beaucoup ri de se voir représentés sur le petit écran de l’appareil.