Pour tout vous dire, je me suis longtemps demandé : mais à quoi donc peut servir Twitter, si ce n’est à raconter des conneries à je-ne-sais-qui en 140 caractères (heureusement, pas plus). Et à quoi peut servir Facebook, si ce n’est à faire la même chose en plus de mots, avec en prime des photos nulles et des vidéos imbuvables, le tout pour un réseau d’amis, de faux amis, de soi-disant amis, d’amis d’amis et d’amis ennemis…
Puis je tombe sur Pourquoi je twitte?, un article de Mickael Thomassin, traducteur high tech établi au Mexique, par ailleurs auteur du blogue Mickou. Je vois qu’il y a peut-être d’autres usages –plus intelligents, plus professionnels– à faire de Twitter. En même temps, WordPress.com, le service qui héberge venezueLATINA, annonce qu’il est désormais possible d’intégrer Twitter à son blogue.
Je me dis : ah, voilà une occasion d’essayer. Je me lance, j’ouvre un compte Twitter que j’intègre aussitôt à venezueLATINA. J’y envoie de courtes infos, des brèves qui concernent le Venezuela, intéressantes mais qui ne méritent pas un article en bonne et due forme. Rencontrées au hasard du Net (pas tout à fait au hasard, soyons honnêtes, je reste à l’affut), elles ajoutent un petit piment d’actualité à venezueLATINA. Le résultat, vous le trouvez sous la formes de brèves de 140 caractères maximum dans la colonne de droite du blogue. Et pour les fans de Twitter, et éventuels suiveurs, voici sa page.
Facebook, bof…
Facebook, c’est une autre histoire. J’y étais depuis quelques mois, sans vraiment y voir d’utilité. Complexe, superficiel, monotone, Facebook n’était pas mon truc, comme dirait Sarkozy. Comme tout le monde, j’y ai bien sûr retrouvé de vieilles connaissances et de vieux amis. On se salue dans le style « merde, qu’est-ce que tu fous maintenant, vieille branche?« . Puis on se répond en faisant un condensé de sa vie en une centaine de mots. Ça en reste généralement là. Bof.
Puis j’ai commencé à publier sur Facebook mes articles de venezueLATINA et mes photos de Flickr. En dédoublant ainsi mes publications, je touchais plus de monde, essentiellement les obsédés de Facebook (ils existent, je les ai rencontrés) qui pensent que la vie se passe sur Facebook et nulle part ailleurs. Je leur mettais les articles directement sous le nez, en quelque sorte.
L’étape suivante, c’était de créer pour venezueLATINA une page sur Facebook. C’est fait depuis hier. Elle a déjà 6 fans (dont moi!). Son contenu sera essentiellement le même que ce blogue, car je la conçois comme un succédané de venezueLATINA destiné aux utilisateurs de Facebook. Peut-être évoluera-t-elle selon les usages qui en seront fait, mais pour moi le blogue reste prioritaire.
Où tout cela va-t-il nous mener? J’avoue que je n’en sais rien. Mais comme je suis un peu geek sur les bords, je voulais essayer, sans plus, dussé-je y perdre la… face.
Oui, ça geek à fond, pas de doute… Allons-y pour Facebook et Twitter, ça prosélyte, ça prosélyte, c’est bien de rester branché! Et puis comme ça, on pourra parler à encore plus de gens qu’on connaît pas, et donner plein de petites infos que sinon on serait bien en manque si on les avait pas! Pas vrai? Manque plus qu’un peu de Plaxo-Pulse, de Badoo, de Yahoo! group, de Webkinz et de Myspace, faut faire dans le vent.
Pour moi, mais ce que j’en dis, ça manque un tout petit peu de réflexion, tout ça… Allez, Jean-Luc, sans rancune pour la «face», mais je ne résiste pas à casser l’ambiance:
http://www.journaldunet.com/expert/19075/quels-risques-les-sites-de-socialisation-font-ils-courir-a-leurs-utilisateurs.shtml
Micha, merci de casser l’ambiance, cet article met le doigt sur de réels dangers et est vraiment intéressant.
Cela dit, j’ai pu détecter certains usages « intelligents » de Twitter et Facebook et c’est dans cette voie que je compte m’engager.
Ainsi, les centaines d’utilisateurs de Twitter qui ont visité venezueLATINA depuis hier sont tombés sur un dessin d’humour où ils pouvaient rire d’eux-mêmes et de Twitter. C’est déjà ça… https://venezuelatina.com/2009/04/04/les-petits-plus-de-twitter-et-facebook/twitter-book/
Salut et mille merci pour ton commentaire sur « Pourquoi je twitte? » .. Y’aurait tant à dire car au-delà du simple fait que twitter, comme facebook, est un outil et que comme tout outil, sa valeur n’a de rapport qu’avec son utilité et la façon dont on s’en sert.. je pense sincérement que les deux permettent une plus communication facilitée et un partage d’opinion sur un spectre démultiplié : ce que je n’ai pas le temps de lire de toi sur ce blog, je le trouverais peut-être sur facebook en plus court ou sinon, en version » qui donne envie d’en savoir plus » sur twitter, plurk, etc..