
Vu d'en haut, vu de loin
C’est qui le blogueur le plus influent d’Amérique latine?
- Patxi l’impertinent?
- Nathalie la studieuse?
- Laurent El Margariteño qui est lisse?
- X l’autre Margariteño au langage sulfureux?
- Marc à motocyclette?
- Patrick qui écrit au jour le jour?
- Sarita la pinché francesa loca?
- Gaël dans son journal de bord?
- Le Petit Hergé en balade?
- Dul en noir et blanc et en couleurs?
- Marie qui à Bluefields découvre les Latinos?
- Tonio qui est en vacances bloguestres?
- Francis malgré son silence ces derniers temps?
Pauvres de vous! Mais vous n’y êtes pas du tout! C’est LUI le plus influent! À presque 82 ans, bien qu’il ne se trouve plus aux avant-postes, il ne cesse de fixer sa position sur les affaires internes ou internationales. Déjà 141 articles depuis le 28 mars 2007.
« Je ne veux gêner personne, mais je vis et je pense », écrivait-il en juin. « J’écris parce que je continue à lutter, et je le fais au nom des convictions que j’ai défendues durant toute ma vie », ajoutait-t-il dans un autre de ses billets. Ses textes, reconnaissables entre tous, sont non seulement une preuve de vie, ils ont aussi diminué les incertitudes sur son état de santé et la gravité de sa maladie.
Sans commentaires
Son mode d’écriture a beaucoup en commun avec les blogues, même si la forme n’est pas tout à fait la même. Principale différence avec nos blogues à nous, il n’y a aucun espace réservé aux commentaires des lecteurs (on peut cependant envoyer un courrier électronique à la rédaction -qui filtrera).
Il utilise ses colonnes pour critiquer le candidat républicain à la Maison Blanche, pour mettre en garde contre la crise alimentaire ou encore pour analyser le conflit entre les deux Corées. Il commente les nouvelles du moment, parle de ce qui l’irrite ou le rend heureux, écrit sur des sujets qui n’intéressent que lui, fait l’éloge de ses amis et critique ses adversaires. Comme dans les blogues, il ne craint pas de parler de certains aspects de sa vie intime, jusqu’ici tenue pour secrète et mystérieuse. Ainsi, au début de juillet, il décrivait en détail la visite de son ami Gabriel García Márquez et de son épouse. Il a aussi écrit sur Lula, sur Rafael Correa et, bien entendu, sur Hugo Chávez.
Bref, je peux vous assurer qu’il est plus lu que nous tous ensemble. Il n’est jamais en panne de réflexion. Mine de rien, il est le blogueur numéro un d’Amérique latine. Sacré Fidel!
Bonjour Jean-Luc,
Et comment! Tous les matins, je me dirige vers Granma juste pour pouvoir le lire. Je ne connaissais pas ce lien. Merci, je vais l’inclure sur ma liste.
Tu es trop modeste, tu t’es oublié dans ton « classement »…
Bonjour Jean-Luc,
Attention, ne pas provoquer: comme je pars à Cuba en septembre, je suis sur les listes de l’ambassade de Cuba en Suisse, et je reçois 3 fois par semaine les reflexiones del compañero Fidel en français (quoique ces temps les reflexiones sont plus rares; la chaleur sans doute). Si vous les voulez, je les publierai 😉