
Famille warao dans le delta de l'Orénoque
L’émission Faut pas rêver de cette semaine est totalement consacrée au Venezuela. Voilà une bonne façon de voyager pour pas cher et de découvrir les multiples facettes du pays, à travers une série de mini-reportages réalisés aux quatre coins du Venezuela. Les réalisateurs présentent ainsi leur émission :
On dit du Venezuela que c’est une Amérique du Sud en réduction ! Forêts amazoniennes, grandes plaines, plages paradisiaques et sommets andins en composent les paysages. En le sillonnant pour en découvrir l’extraordinaire diversité, Faut pas rêver s’est intéressé au mode de vie des populations, dont le métissage résulte des différentes vagues de colonisation ayant marqué l’histoire de ce pays aujourd’hui en pleine mutation, politique et économique.
Des témoignages touchants et émouvants à travers des reportages d’une grande diversité, parmi lesquels : ces indiens Waraos du delta de l’Orénoque qui connaissent le pétrole depuis toujours, mais aussi ces femmes des quartiers les plus déshérités de Caracas qui retrouvent leur dignité grâce au microcrédit, ou encore ces jeunes enfants qui ne connaissent que la violence et la misère et à qui on inculque des valeurs positives grâce à la musique ! Ce sont aussi des rencontres attachantes et parfois drôles, entre Laurent Bignolas et une Miss Venezuela ou en compagnie d’un poète, amoureux de sa terre natale !
Si vous êtes en France, je suis désolé d’arriver trop tard, mais l’émission est passée hier vendredi 18 juillet à 20h50 sur France 3! Si vous êtes en Amérique latine, vous pourrez la voir demain dimanche 20 juillet en cours d’après-midi sur TV5 (à 18h en Argentine, à 17h au Chili, à 16h30 au Venezuela, à 16h en Colombie, au Pérou, en Équateur, au Mexique et en Amérique centrale -vérifiez les heures). Si vous êtes ailleurs, soyez vigilants, TV5monde pourrait diffuser l’émission dans les prochains jours.
De toutes façons, si vous la ratez, vous pouvez toujours consulter la page de l’émission sur France 3, où vous pourrez visionner des extraits des divers reportages réalisés.
J’ai bien évidemment regardé cette émission, avec ma femme et nos 2 enfants. Je l’ai trouvée bien construite et intéressante par la diversité des mini reportages, plus particulièrement celui sur les indiens Waraos (pour leur simplicité et leur respect de la nature), celui sur la banque des femmes (pour le plaisir de voir la fierté de ces femmes qui ont réussi à s’en sortir grâce au micro crédit) et également celui sur ces jeunes musiciens des barrios qui, grâce à la musique et à des profs merveilleux, arrivent à trouver une autre voie pour s’en sortir que celle de la déliquance.
J’ai lu dans divers blogs que le Venezuela était constitué d’une juxtaposition d’individus sans aucune conscience collective. Cette émission a au moins le mérite de montrer que ce n’est pas partout le cas et qu’il y a des personnes dans ce pays ayant un sens développé de l’intérêt collectif.
Un seul regret: j’aurais aimé qu’elle dure plus longtemps.
Merci pour ce reportage qui m a fait rever à un monde meilleur,ou des décisions peuvent être prises pour les plus démunis.M erci pour avoir démontré que l on peut sortir un peuple de la misère économique et culturelle Bon vent à cette émission!
superbe émission sur le Vénézuela. Il est simplement regrettable de ne pouvoir revisionner en entier le reportage sur « la leçon de musique » car c’est un reportage d’anthologie sur les valeurs sociétales apportées par la pratique de la musique collective; une si belle leçon qu’il conviendrait de diffuser très largement auprès des parents et des élus.