Le billet précédent m’a politiquement dévoilé. Je suis sorti du placard!
Pour bien m’en assurer, je me suis livré hier à un petit test (plutôt mal conçu, d’ailleurs) rencontré sur Internet. Il a pour but de mesurer le taux de chavisme/escualidisme (1) de l’individu qui s’y prête, –en l’occurrence, moi.
Je suis donc un Chavista Light, selon les bizarres catégories politiques en vigueur dans le pays…
Je dirais plutôt que je suis un chaviste critique : une position particulièrement dangereuse puisqu’on risque à tout moment de recevoir les anathèmes des purs et durs (et de Chávez lui-même, qui n’hésite pas à taxer de « contrerévolutionnaire » toute personne qui ne le suit pas à la trace). Et en même temps, on est continuellement accusé de maudit chavista par l’opposition d’en face!
Pris entre deux feux, donc. Pas vraiment commode…
Mais j’en accepte bravement le risque!
(1) Hugo Chávez a un jour qualifié d’escualidos [traduction: maigres, émaciés] ses adversaires politiques. Depuis lors, le terme escualido désigne toute personne appartenant à l’opposition.
Escualidos, en français, ça donnerait « gringallets ».
ce qui n’est pas faux, dans un sens symbolique, mais inexact d’un point de vue métabolique…
Bon, j’ai fait le test, et suis pile poil à 50 50.
Un NI NI.
j’en suis fort rassuré.
moi aussi on m’a traité de CIA, de communiste.
c’est déja le signe de l’énorme échec de la démocratisation du pays sous chavez, de l’état du sens civique et du vivre ensemble.
on passe de la ségrégation et du classisme à une suspcicion généralisée et une polarisation inédite.
ca finit mal, tout ça, en général..
un abrazo
Patxi
j’ai fait le test : « chavista light » aussi