Je vous ai déjà parlé de la gaita, ce style musical originaire de la région du Zulia qui envahit chaque année le Venezuela tout entier au temps de Noël. Pour en savoir plus, lisez mon article La gaita nouvelle est arrivée, mais écoutez aussi l’émission Orinoco, qu’anime Gilles Bègue sur 48 FM 94.1, une radio de Mende, en Lozère.
Vous n’êtes pas en Lozère ? Qu’à cela ne tienne, vous pouvez écouter l’émission en direct sur Internet ce jeudi 6 décembre à 20 h en France (14h30 au Venezuela). Vous n’êtes pas disponible à cette heure ? Pas de panique, vous pouvez télécharger le podcast du programme sur le site de l’émission.
Les instruments traditionnels
Bref, vous n’avez aucune excuse pour rater cette diffusion qui vous dira tout tout tout sur la gaita. Ainsi vous en découvrirez les instruments traditionnels :
- le furro ou furruco, un membraphone à friction, genre de tambour dont la membrane est percée au centre pour laisser passer un axe en bois, que l’on frictionne et qui est vraiment propre à la gaita.
- le cuatro, petite guitare a 4 cordes, présente dans toutes les musiques traditionnelles vénézuéliennes.
- Les maracas présentes également dans toutes les musiques folkloriques vénézuéliennes, souvent fabriquées avec le fruit de l’arbre qu’on appelle taparo
- La charrasca, instrument cylindrique métallique avec des rainurages qu’on tient dans une main et qu’on frotte de l’autre main avec une tige métallique
- La tambora, un tambour cylindrique assez haut qu’on frappe avec des baguettes
Particularité de la gaita, elle a, comme les bons vins, ses crus millésimés. Chaque année, les groupes gaiteros composent de nouvelles chansons pour la saison à venir. Les amateurs classent les gaitas selon l’année de leur création et récompensent la « gaita de l’année » lors de festivals spécialisés dans le genre.
Traditionnellement la gaita avait une connotation religieuse, mais de nos jours elle est devenue un véritable instrument de critique sociale qui décrit la vie du point de vue de « ceux d’en bas ».
Bonne écoute en compagnie de Gilles Bègue, grand spécialiste de la musique vénézuélienne !
Merci Jean-Luc et bonne écoute. Merci aussi aux auditeurs fidèles que j’encourage à commenter le programme après l’avoir écouté.