Un jour, Pascal Coulon se trouvait avec sa harpe vénézuélienne à Mikonos. Près des moulins, il est allé jouer face au vent. De longues plaintes, d’une légèreté incroyable, sortirent naturellement de l’instrument. Le harpiste n’eut plus qu’à appliquer ses doigts sur ce fond sonore irréel pour extraire de son instrument une musique mémorable.
Ce moment exquis resta gravé en lui. À tel point que plus tard, ‘il voulut le recréer en un enregistrement au son pur. Ce fut l’origine du dernier disque de Pascal Coulon, intitulé Air amadoué. La harpe vénézuélienne, dite llanera, se trouve à nouveau à l’honneur, cette fois en solo.
Il est rare qu’un musicien français fasse de cet instrument « exotique » l’objet essentiel de son art. C’est pourtant le cas de Pascal Coulon, qui est tombé amoureux de la harpe llanera lors de ses rencontres, à Paris d’abord, au Venezuela ensuite, avec des musiciens vénézuéliens. Il a notamment fréquenté Ignacio « El Indio » Figueredo, célèbre compositeur et interprète de musique llanera.
Fidèle entre tous à la harpe llanera, c’est pour elle qu’il compose. Air amadoué comprend ainsi 17 compositions originales pour harpe solo. Une belle occasion de découvrir la sonorité exceptionnelle de cet instrument, ainsi que le talent de compositeur-interprète de Pascal Coulon. Comme si l’on se trouvait à Mikonos, près des moulins…
Oui mais on ne peut pas écouter un petit extrait ?
Les liens fonctionnent bien , mais il n’y a pas Pascal Coulon …
Intéressant de voir ce retour aux origines , puisque la harpe vient des Grecs , il me semble .
Salut Jean-Pierre,
« Il n’y a pas Pascal Coulon », cela veut dire quoi ? Chez moi tous les liens fonctionnent.
Pour l’extrait, je vais voir avec Pascal, question de droits.
On les attend avec impatience!
Avec l’autorisation de Pascal Coulon, j’ai ajouté un extrait de son disque « Air amadoué » : la pièce intitulée « Jardins oubliés ». Écoutez-là.