Tu l’aimes ou tu le hais ? Je parle de Hugo Chávez, bien entendu, de qui d’autre ? Car ce n’est pas qu’on l’apprécie, on l’aime. Et ce n’est pas qu’on le déteste, on le hait.
Ainsi va le Venezuela : divisé en deux groupes antagonistes, irréconciliables. Deux groupes qui ne se parlent pas. Pire : ne se comprennent pas. Les sondages les placent à égalité presque complète : 50 % – 50 %.
Ainsi va la politique dans ce pays : elle est une question d’amour ou de haine, et très subsidiairement une question de réflexion logique ou de raison. La récente révélation de l’état de santé de Hugo Chávez en a encore donné une preuve sans égale : manifestations d’amour inconditionnel d’une part, haine sans le moindre égard pour la souffrance d’une personne d’autre part.
« Hugo Chavez », cela se vend
Les marchands du temple ont tôt fait de profiter de cette dichotomie amour/haine, qui , avec un personnage aussi pétulant que Hugo Chávez, a un potentiel commercial sans égal. D’autant plus que l’amour-haine s’étend bien au-delà des frontières du Venezuela : parmi les Vénézuéliens vivant à l’étranger, bien entendu (chez qui la haine l’emporte généralement sur l’amour), mais aussi parmi tous ceux qui, dans nos pays occidentaux, ont une quelconque opinion sur Chávez et le chavisme (et chez eux aussi, la haine est plutôt forte, influencée qu’elle est par l’image peu reluisante de Chávez que donnent massivement les médias conventionnels).
Car « Hugo Chavez », cela se vend, et bien. Prenez par exemple Zazzle, un site marchand qui permet au commun des mortels de concevoir des produits personnalisés et de les vendre en ligne. Sur ce site, tapez « Hugo Chavez » et vous obtenez pas moins de 274 objets dédiés au personnage!
Les T-shirts se taillent la part du lion, comme de juste, mais on trouve aussi des casquettes, des porte-clés, des cravates, des baskets, des tasses, des adhésifs, des étuis pour iPhone, des tapis de souris, des pins, des posters, des tabliers, des sacs, etc., tous allusifs d’une manière ou d’une autre au président du Venezuela. Ces bricoles se vendent à des prix qui ne sont pas vraiment donnés.
Équipés de ces gadgets, vous pourrez alors arborer à tous vents votre amour ou votre haine du personnage. Mais vous montrerez aussi que vous n’avez pas un esprit très critique et que vous vous contentez d’aimer ou de haïr. Un peu court, vous ne trouvez pas ?
Encore une analyse savoureuse sur les petits détails de la vaste partie d’échecs en cours au Vénézuela .
La façon dont nos médias traitent ici en France du processus de mise en place du socialisme bolivarien ne donne pas dans la dentelle : on n’est pas loin des T-shirts .
Aucune info concrète ; on évoque à l’envi le « populisme » de Chavez pour bien nous dire que nous n’avons pas à imaginer d’autre société que la nôtre .
A noter qu’à la Fête de l’Huma , un énorme stand du PSUV , des débats et films , mais pas de T-shirts !
aprés 12 années a la tête du venezuela , 50% de soutien dans la population c’est énorme , pas mal pour un soi-disant « dictateur » ja ja ja !
Une autre question aussi : est-ce que ce business survivra à Chavez (bon, ne crois pas que je l’ai déjà enterré !) comme il a survécu et survit encore au Che ?
Bonne question, Francis… N’étant pas devin, je te dirai que cela dépend de la façon dont finira l’aventure Chávez. Il peut finir en héros d’une belle cause comme il peut finir dans les oubliettes de l’histoire, et cela ne dépend pas que de lui…
le véritable héros de l’histoire chàvez , c’est le peuple du vénézuéla , celui qui était accroché aux grilles de miràflorés en avril 2002 !
a ce jour au vénézuéla , qui voudrait retourner a l’époque andrés perez , fevrier 89 , ou caldera …?
et plus généralement , qui , voudrait revenir en Amérique Latine aux méfhodes de gouvernements des années 60/70/80 …peut-être des amis de pedro carmona dit « pedro le bref »
chàvez dans l’histoire , restera celui qui aura été le détonateur et le catalyseur d’un peuple avide de mieux vivre et de démocratie .
chàvez le mauvais , le méchant , qui n’a jamais voulu être un bon petit soldat du libéralisme …
chàvez c’est un peu le mossadek vénézuélien ….le petrole vénézuelien doit profiter aux vénézueliens et non a quelques oligarques locaux qui avaient l’habitude de réinvestir les dividendes de ce dernier du coté de miami …
Chàvez s’inscrit dans les pas de Bolivar , du Che , de Jacobo Arbenz , d’Allende , and co …
demain Chàvez mort , d’autres reprendront le flambeau c’est certain .
en tout cas ce qui se passe en Amerique Latine depuis des années , la recherche d’autres alternatives , l’europe ferait bien de s’en inspirée …en europe ou l’on a le choix entre les liberaux et les socio-democrates , au states entre les republicains et les democrates …donnez-moi la difference entre les deux …ja ja ja …!
en europe ou la majorité crois encore vivre en democratie , alors qu’ils vivent dans une sorte de régime dirigé par des oligarchies.