Voici que Simón Bolívar, le Libertador de l’Amérique latine, reprend du galon en Égypte. Sans le vouloir, il s’est retrouvé au cœur des affrontements entre manifestants et police à proximité de la place Tahrir. En pleine nuit, il y a quelques jours, des camions ont déversé des pierres devant l’ambassade des États-Unis, afin d’empêcher le flot des manifestants de converger vers la place emblématique de la révolution égyptienne.
L’opération s’est déroulée sous le regard impassible de Simón Bolívar, dont la statue trône sur le square qui porte son nom, à quelques mètres seulement –suprême ironie ?– de l’ambassade étatsunienne. L’accès à la place Tahrir par la rue Bolívar est désormais coupé, mais cela n’a pas empêché la guerrilla entre jets de pierre et gaz lacrymogène de se poursuivre dans la rue attenante.
Un masque d’infirmier –dérisoire protection contre les gaz, mais symbole fort de la liberté d’expression– a été placé sur le visage de Simón Bolívar. Le Libertador libérera-t-il aussi l’Égypte ?
Etonnant !
Sait-on jamais ? après tout , la liberté et l’espoir c’est contagieux et tout le travail de nos médias et possédants est d’éviter cette contagion …
L’un des moyens est de regarder de haut ce qui se fait ailleurs .
Il n’y a qu’à voir les articles d’El Pais sur le Venezuela … à croire que certains préfèrent une grave crise bien européenne à des solutions inspirées d’ailleurs .